Escale à Singapour

Le lundi 30 mai 2011, c'est le grand départ de métropole. Bolbec-Roissy puis direction Singapour, à bord d'un Airbus A380, où nous allons passer 4 jours (à Singapour, pas dans l'Airbus !). Le voyage en A380 reste banal, on ne se rend pas compte à l'intérieur de la taille de l'appareil. Mais le costume des hôtesses de la Singapore Airlines  est sympa, même si elles ne font pas tout ce qu'on pourrait espérer (spéciale dédicace pour JP).

La chaleur et l'humidité nous écrasent littéralement dès la sortie de l'aéroport, où c'est déjà le lendemain quand on arrive. Même Isabelle apprécie la clim que les Singapouriens mettent à fond allègrement. Etonnamment, on circule facilement jusqu'au centre ville et on va rapidement profiter de l'hôtel pour une petite sieste matinale afin d' assimiler le décalage horaire.

Notre première sortie de l'après-midi va nous permettre de repérer les lieux du Colonial District (le centre ville local quoi !). Puis remontée de l'Orchard Street et de ses 2500 galeries commerciales qu'on fera toutes une par une... Un véritable canyon urbain aux parois de béton, de verre et d'acier, temple du shopping, dont semble raffoler la population locale.  

Le lendemain (mercredi 1er juin pour ceux qui suivent), notre première visite sérieuse, évidemment, est consacrée au célèbre jardin botanique, la Mecque des orchidophiles (ou le Graal des orchidophiles pour les allergiques à la Mecque). On n'est pas déçus ! C'est absolument splendide !

La moiteur y est étouffante mais un violent orage éclate et nous oblige à nous réfugier sous un carbet. L'orage est  juste au-dessus de nous et les éclairs et le tonnerre assourdissant nous rappellent que les pluies tropicales n'ont rien à voir avec le crachin normand.  C'est une bonne introduction pour le boulot de dans 2 jours de Philippe... 

Après la visite du National Orchid Garden, retour au centre ville et à Chinatown avec ses shophouses traditionnelles.

Les constructions modernes cotoyent les quartiers historiques. Excellent repas au "Blue Ginger" sur les conseils de Christine et Joël. Petite recommandation à tous nos amis qui iront y manger : bien faire attention aux étoiles sur le menu qui indiquent la force en piment et. considérer la sucrerie à base de durian comme une expérience extrême pour un palais occidental....  

Pour le détail des plats, l'excellent lien suivant : link

Quelques photos de nuit avant le retour à l'hôtel, notamment le célèbre Merlion, la statue à tête de lion et corps de poisson connue dans le monde entier (non ?) qui symbolise Singapour.  La ville de nuit est spectaculaire depuis la rivière et les quais.

L'architecture du toit du théâtre est l'une des plus étonnantes du sud est asiatique. Elle ressemble soit à des durians (sans le goût), soit à des yeux de mouches, selon son imagination.

Le jeudi 2 juin, on commence par Little India, l'autre pilier historique de Singapour avec Chinatown. Un quartier très animé, avec ses marchés débordant de denrées alimentaires, notamment de fruits de toutes sortes. Etonnamment, on évite les durians (comique de répétition....), mais on se régale de mangoustans.

Après de longues recherches, on trouve enfin le bloc des restaurants thaï locaux (très locaux) où on décide de suicider nos intestins d'européens. En rouge sur la photo, c'est le piment qu'on a laissé par politesse. Même pas mal ! Heureusement quand même que la Tiger aide bien à tout passer... 

Pour digérer on prend un taxi pour aller au célèbre Zoo de Singapour, l'un des plus beau du monde. Et il mérite sa réputation aussi bien pour la partie classique, que pour le Safari de nuit, qui a beaucoup plu aux filles, avec en prime un petit nettoyage de pieds par de petits poissons bien courageux mais chatouilleurs ! L'environnement de chaque espèce se rapproche le plus possible d'un environnement naturel et les tigres blancs du Bengale semblent apprécier...  

Le dernier jour nous permettra de visiter le Raffles Hotel et son faste colonial, avec sa majestueuse façade ivoire et son portier sikh, puis le musée de la philatélie où l'on fait le plein des timbres d'orchidée publiés depuis les 25 dernières années. Le temps de dire bonjour à la statue de Sir Thomas Raffles le fondateur de la ville, et de faire une croisière sur la rivière, il est temps de repartir vers Sydney, soulagés de n'avoir pas pris une amende pour avoir mangé un chewing gum....